Des injures raciales allant jusqu’au génocide,
Le nazisme s’emballe et le pousse au suicide.
Ce président ce führer ou bien ce meurtrier,
Son nom est Adolf Hitler, merci de ne pas l’oublier.
Les enfants juifs cachés, les parents tous déportés,
Toutes ces familles séparées pour être exterminées…
Ils sont nés en tant qu’êtres humains,
Et sont morts traités comme un rien.
Pire que les « chairs à canon »
On a gazé même leurs noms…
C’est inhumain d’avoir fait ça,
Le regret n’effacera pas.
Ces six millions de Juifs déportés,
Pour un homme insatisfait.
On a trop peu remercié tous ces résistants tués,
Tués pour nous montrer l’exemple de la fraternité.
C’est si facile de dire,
« Moi je n’ai fait qu’obéir ».
Mais plus difficile d’avouer
« Je pensais qu’ils l’avaient mérités. »
Ces enfants qui jouent, s’amusent, rigolent…
Ces innocents qui prennent des coups sans une parole…
Ils chantaient, ils jouaient et dansaient…
Maintenant les rues des villes ne sont plus ce qu’elles étaient.
Ces enfants qui se cachent, pleurs et crient…
Ces petits juifs dont on contrôle la vie…
Mais où vont-ils, où entrent-ils ?
Pourquoi ces douches, pourquoi ces cris ?
Leurs souffrances s’apaisent, leurs vies s’éteignent, on les oublie…
En un seul ordre, d’une seule personne
Des millions de vies s’en sont allées.
Une civilisation haïe, tellement d’hommes massacrés.
L’Allemagne devient une seule race,
Celle du Führer y prend place.
La race aryenne fait des siennes,
Les étrangers sont massacrés…
Poèmes de Marie BINET et Flora EMONET
Emportés en masse, traités comme des colis
Quitter ma maison, vivre ma mélancolie
J'ai trop de peine en moi, mais je vais rester poli
Au fond, qui sommes nous devant cette folie ?
Pas besoin de vers de compassion, ma vie m'a fatigué
Je n'ai pas appris à nager, donc ma vie a sombré
"Naître pour travailler", on reste soumis à ça
Au fond, je suis allé à la mort sans même le savoir
Poème de Benoît GIORDANO
Je vis chaque jour comme le dernier
Ma famille a disparu, je suis le dernier
Au moment présent, le temps m'a gagné
J'ai vu la haine agir, le chaos régné
Ne me jugez pas à mon aspect ou à mon teint
Pour vous, je resterai juif et orphelin.
Poème de Benoît GIORDANO